Réalité virtuelle 3000 (part 1).

Le dernière fois, nous étions restés sur tout le coté épique de se coller deux judas de porte sur les yeux pour bien rigoler.

Or, vous vous souvenez que l’impulsion de départ c’était ça:


Le futur ICI ET MAINTENANT.

Est-ce que, techniquement, on peut faire un bazar comme ça à la maison sans trop de problèmes ? (je parle du système de vision 3d, pas du bazar indécent du type au premier plan).

En un mot, comment réalistement passer du petit 1 au petit 2:

Pour ceux qui s’en tapaient de la 3D jusque maintenant, je vais faire un petit résumé vite fait pour expliquer comment ça marche, vous allez voir c’est rigolo.

Pour voir en 3D, il faut que vos deux yeux voient la même scène, mais sous deux angles légèrement différents.

Pour visualiser le principe, fermez un œil et visez un objet avec votre doigt. Puis, sans bouger, changez d’œil fermé et vous allez voir que votre doigt vise à coté de l’objet de tout à l’heure.

Voici un schéma de l’expérience:

Vous pouvez tenter l’experience sans votre doigt, par exemple avec des objets de tous les jours.
Si vous essayez comme il faut en visant une tête de Pinocchio de face, ça devrait donner ceci: son nez à un angle légèrement différent selon l’œil avec lequel vous le regardez.


Le nez de Pinocchio semble changer de direction, à cause de l’espacement des yeux.

En gros c’est simple comme bonjour. Il faut une image pour chaque œil, vue sous un angle un peu différent. Et bim: vous voyez en 3D.

Concrètement, si on veut faire rentrer un ordinateur dans l’affaire, il va falloir tout ça:

Deux petits écrans (parce qu’il va falloir que ça tienne sur la tête), un système de loupes pour bien voir les petits écrans (indiqué “système optique” dans le dessin mais c’est parce que c’est pas plus con qu’une bête loupe mais c’est le pire truc compliqué du système), et tout ça relié à un ordinateur qui va se charger d’envoyer ce qu’il faut à tout ce petit monde.

Pour afficher une image en 3D, l’ordinateur va devoir en calculer deux (une pour chaque oeil) et envoyer la bonne image au bon petit écran.


Deux fois plus de boulot, mon petit bonhomme.

Il fallait donc faire les choses dans l’ordre et régler les problèmes un par un de façon raisonnable: du plus insoluble tout seul (comme tout ce qui est logiciel), en passant par le moins cher (autant régler les soucis d’optique avant de se retrouver avec deux écrans LCD inutilisables), jusqu’à tout ce qui est électronique.

En premier: trouver un genre de programme ou quoi qui prendrait une image en 3D (de jeu video par exemple) et pourrait m’en donner deux comme je voulais, avec le petit décalage, là.


Trouver ce qu’il faut.

Du coup en route pour la deuxième partie.

 

Peinture (part 3).

Bon, voilà, c’est bon, c’est fini.

J’ai essayé un truc que j’avais pas encore fait: mettre de la couleur après les valeurs de gris. Exactement comme on met de la couleur sur un dessin en noir et blanc dans photoshop en fait. Je me demandais un peu comment faire ça avec de l’acrylique parce que “glacis” et “acrylique” c’est pas le truc le plus évident à priori.

Je suis tombé sur un produit super, ça s’appelle “Medium fluide brillant pour glacis”, c’est Sennelier qui fait ça et c’est super chanmax. C’est un genre de liquide visqueux un peu blanc qui dilue la peinture super bien, ça fait des couches transparentes. J’ai mélangé ça avec du jaune transparent et du rouge sombre transparent avec un nom que j’ai la flemme de recopier. Allez non, c’est écrit “Permanent alizarin crimson” sur le tube, c’est chez Windsor et Newton et il est magnifique, j’en ai utilisé deux atomes. Bref, parfait pour mettre de la couleur sur du marron.

Donc voilà, un singe sans poil sous vos yeux ébahis:

Alors j’en ai bien chié pour faire une photo, parce que comme un gros malin j’étais dans un trip “vas y ça va être joli si c’est comme si c’était éclairé par une bougie posée à cent mètres” et résultat c’est inphotographiable.

Sur ce, retournons donc s’occuper nous occuper de réalité virtuelle.

 

Peinture (part 2).

Je suis désolé si vous êtes venus pour vous fendre un peu la poire, j’ai juste eu le temps entre minuit et une heure hier pour avancer un peu, du coup j’ai pas eu le temps de raconter comme j’ai eu envie de clouer deux chats à une porte de frigo ces connards qui m’ont pourri la vie.

Bref, j’ai un peu avancé malgré tout, ça n’a juste pas été un moment de calme intériorisé comme c’était parti pour (à cause des chats, donc)

J’ai un peu contrasté la photo (on voir pas très très bien sinon), mais à la fin j’aimerai bien avoir une ambiance un peu crépusculaire, avec des ombres un peu floues. Je sais pas comment ça va se finir, ça sera la surprise.

Pour l’instant, je bosse qu’avec du brun et du blanc, et comme c’est bien avancé je vais pas tarder à mettre de la couleur là-dessus, avec des couleurs transparentes. Et comme il me semble que comme couleur transparente, j’ai “jaune”, il va falloir que j’aille acheter un tube ou deux de peinture avant.

Voilà, et si vous êtes sages, ce soir je fais une note sur les choses auxquelles il ne faut pas s’intéresser sinon on est foutu.

 

Peinture (part 1).

Je parlais récemment d’une envie de peinture, en faisant un peu le mariole en disant que j’avais envie de peindre des robots, des power rangers ou des dinosaures, un peu.

Je suis plutôt parti vers autre chose, j’avais envie de faire un genre de créature, à mi-chemin entre un singe et un humain. J’aime bien les singes.

J’avais été frappé par une photo de chimpanzé sans poil un coup.
J’ai trouvé une photo, c’est assez troublant. Une photo ici.
Comme un chat sans poil, ou un ours sans poil, ça devient un truc bizarre. C’est à la limite du cool, comme des dinosaures!
Emballé c’est pesé.

Je commence aussi sec à faire des petits dessins vite fait pour voir ce que ça pourrait donner. C’est pour essayer des proportions et tout ça.


Photo vite faite de dessins vite faits.

Une fois que je suis un peu plus fixé sur ce que je veux, je fais un dessin plus grand et plus détaillé, ça me servira de modèle:


Comme qui dirait un genre de babouin.

Je l’avais dessiné dans l’autre sens, mais je l’ai retourné après coup, ça me semblait mieux comme ça.

Ensuite, bim, je reproduis le dessin sur mon carton préparé avec un beau fond brun (peinture astral, ambiance mate, mono-couche pour chambre et séjours)
Je ne pourrai jamais dire tout le bien que je pense des peintures murales quand il faut préparer un fond, c’est méga bien.

Bien, le fond, donc, avec le dessin reproduit dessus au crayon jaune:

On voit rien.

Mais c’est un effet de la photo, en vrai on voit bien, du moins bien assez pour avoir un support correct pour la suite.

Comme il était l’heure d’aller se coucher, j’ai juste mis quelques zones de lumière pour commencer à bosser la prochaine fois:


Quelques lumières et une palette “assortiment de biscuits”

Voilà c’est tout pour cette fois, je posterai des images au fur et à mesure.

Si vous aimez les peintures qui se font, ils se passe des trucs magnifiques chez Esther en ce moment (première partie) (deuxième partie), et c’est palpitant. Si vous aimez le piano, vous en profiterez pour vous régaler les oreilles en même temps.