Retour vers le futur (part 5 et fin)

Là, on avait fait une structure en bois en forme de borne, fait des trous là où il faut, vissé tout ce qui se visse, tout est en place, il faut brancher tout le bazar. En route, donc, pour…

J’avais acheté mes boutons sur ebay, et j’avais reçu un carton avec toutes les pièces dedans: des boutons, des joysticks, une petite carte usb pour brancher les fils dessus.
En gros: une manette usb en kit.
Il y a un petit papier qui explique comment brancher les fils.


Extrait.

En fait, c’est extremement clair, il faut juste être attentif. J’en profitai pour demander de l’aide à ma fille. C’est bien, pour les jeunes, d’apprendre ce qui se passe dans les trucs qu’ils utilisent tous les jours, me disais-je.

Au bout de quelques longues minutes, tout était ok, on avait repris un ou deux branchements pas comme il faut, rien de grave.

A la fin, c’est le bordel, c’est beau, ça grouille, ça fonctionne et on est fier.


J’ai mis un clavier aussi, il y a assez de prises usb sur le raspberry !

Une fois que tout est ok du côté technique, il faut absolument un petit panneau lumineux en haut.
Direction google.


Sauvé in-extremis.

Les fabriquants d’autocollant en vinyle pour les vitrines de magasin. C’est pas de l’impression d’art d’une finesse incomparable, mais ça fait le boulot, c’est pas cher, on peut coller le résultat sur une plaque d’acrylique blanc, ça fonctionne. Une lampe-qui-chauffe-pas derrière et c’est las végas.

Ma fille conçut tout un tas de petits fruits sympa, que ma femme mit en page avec brio, dans une ambiance 1982 à couper au couteau.
Nous commandâmes en ligne et reçûmes bien vite un rouleau à coller.

ET VOILA !

Un projet tout à fait famillial, des week ends à coller des machins et visser des trucs, c’était un vrai petit épisode de la petite maison dans la prairie.

A noter: on peut tout a fait jouer avec un raspberry pi 3 et n’importe quelle manette usb et une télé et c’est tout, sans bordel à visser ou bois à couper.
C’est pas un investissement de dingue, c’est pas trèèèès compliqué, même si parfois (même pas sûr!) on doit un peu mettre les mains dans le cambouis (modifier un truc dans un config.txt, ce genre de trucs) mais rien de bien sorcier.

Rien de bien sorcier grâce au boulot de l’équipe de Recalbox, qui se donnent vraiment du mal pour que vous puissiez justement jouer sans vous prendre la tête sur les conneries techniques. Merci à eux.
Ca vaut vraiment le coup d’essayer, et en cas de problème il y a le forum du site pour vous aider.

Perso j’attends la sortie du Raspberry 4 et je fais un upgrade de borne.

Vous voulez essayer ?
-Faites l’acquisition d’un Raspberry Pi 3 model B
-Allez sur le site de Recalbox
-Suivez les super tutos !

J’ai acheté les boutons/joysticks sur Fabulous Arcade, super boutique ils sont très sympa.

 

Retour vers le futur (part 4)

Faisons simple. De quoi se compose Une Vraie Borne d’Arcade ?

1- de planches de bois, pour faire une structure de Vraie Borne d’Arcade.

2- de boutons et de manettes (je les ai reçus par la poste la dernière fois).

3- d’un écran (je l’ai reçu par la poste la dernière fois).

4- de décorations lumineuses, parce que sinon c’est triste et ça manque. Tout en restant quand même dans les limites du bon goût, parce que ça risque de se retrouver dans le salon.

La première chose à faire, c’est de savoir à quoi ça va ressembler à la fin.
Une idée que j’avais en tête, c’est de me baser sur l’atari 2600. Noir avec un devant en faux bois, un peu raide dans les formes (pratique pour découper les planches) et tout à fait délicieusement rétro. Et sobre.


Une console Atari 2600 toute en sobriété rétro.

Voilà, alors il y a plus qu’à faire un plan pour fixer les dimensions de notre Vraie Borne d’Arcade.

Voyez-vous, ça sera “Un peu comme une Atari 2600, sobre, mais aussi avec un gros pied de guéridon baroque”.
Je reste confiant, ça va TROP TAPER visuellement.


Voici une simulation du concept.

Ensuite, je vous passe les détails, c’est achat de bois à la bonne taille, et montage de tout ce bazar, et après on fait des trous pour les boutons et tout ça.

Au fait, vous connaissez le monde fascinant du placement des boutons de bornes d’arcade ?

L’ensemble sera ensuite recouvert de vinyle autocollant qui doit représenter la moitié du budget. Il y aura du faux bois noir pour l’ensemble, et du faux bois bois pour le devant.
Mais Venilia, vous déconnez sur les prix.


Une demie-borne, un beau cadrage, un chat qui dort.

On est pas déjà un peu dans le passé, là ?

Et voilà pour cette fois, la prochaine fois je parlerai de la fin vite fait.

La photo de la console Atari 2600 vient de l’article sur Wikipedia.
Vous pouvez trouver le guéridon qui a servi au photo-montage chez Barrocco Design

PS: j’avais oublié de mettre cette photo de mon colis de boutons et de machins. Quand j’ai reçu ça j’en pouvais pu.

 

Retour vers le futur (part 3 – l’escalade)

Résumé de la situation:

1- J’ai un Raspberry Pi 3, une merveille de technologie miniaturisée permettant les plus folles créations (jouer à des vieux jeux vidéo)

2- Il s’avère qu’il tient ses promesses, d’une part, et qu’il le fait bien et simplement, d’autre part.

3- Il se présente sous la forme d’un circuit tout nu, certes moins fragile que je ne le pensais, mais.

Et voilà une affaire promptement pliée comme un chef.

L’ambition du projet atteignait le 9 sur 10. J’étais on fire.

Elle avait raison: l’ambition du projet était en fait à 9 sur 100, un truc de petit joueur.

Notez qu’à ce stade, je ne sais même pas comment me procurer une manette d’arcade, s’il existe des vendeurs de pièces détachées pour ce genre de trucs, comme on achète des pompes de lave-linge.

Voici un graphique des questions, ainsi que leur réponses:

Je dénichai tout le nécessaire sur une boutique ebay. Je passai commande direct, bien entendu.
Je reviendrai dessus plus tard

Il me fallait aussi un moniteur. Pas besoin d’un 4K HDR de 80 pouces, c’est pour jouer à des jeux en basse résolution. Souvent en carrément basse résolution, et parfois même en “résolution”.
Ebay aussi, pas compliqué, pas cher.

Dans les jours qui suivent, je reçois un vieux moniteur, un peu crado mais qui marche bien, et surtout un carton avec un sac rempli de boutons, de fils et de joysticks en kit.

 

Retour vers le futur (part 2)

La dernière fois, nous nous étions demandé quel beau projet choisir parmi les millions de possibilités.


Tout un monde de créativité à portée de main.

Mon choix se porta sur “un truc pour jouer à des vieux jeux”. D’une part parce que je n’ai pas de jardin, je vérifie à l’œil si mes crayons sont bien taillés et j’ai même pas de dominos.

Bref. Je regarde comment ça se goupille, cette histoire de “jouer à des vieux jeux”.
Je tombe vite sur un truc qui s’appelle “recalbox” et qui m’affirme que je peux jouer à des vieux jeux, tous, toutes les consoles, sur mon bidule.
Tout, même des jeux d’arcade, des vrais. Ceux que je voyais quand j’étais petit.


Un monde si lointain et si proche.

Restez attentifs: c’est là que ça devient technique parce qu’il va falloir installer le bazar des jeux sur le truc électronique, et je vais détailler la manip’ sous vos yeux.

Attention je mets la playlist d’ambiance.

Attention c’est bon je me lance.

C’est tout, ça marche direct.

Alors vraiment, ça s’est passé comme ça (sauf la playlist parce qu’il faut pas exagérer, je l’ai rajoutée pour l’ambiance)
Le soir même, j’étais en possession de la console la plus dépouillée de la terre. Des mètres de câbles emmêlés, une manette de xbox, une télé, le raspberry tout nu posé par terre.

La semaine qui suivit, équipé de ma console par terre devant la télé sous les cables, j’appris une chose.

Il allait néanmoins falloir mettre ça dans une boite.