Monstres, amour, moulage (part. 3 vite fait)
Voilà, comme le plus gros est fait (voir les parties 1 et 2), quelques photos de comment ça se passe concrètement.
Une petite note vite fait sans dessins, hop hop.
Le truc à mouler est mis dans son petit gobelet sur un petit support.
On coule le silicone liquide qu’on a bien mélangé par dessus et on va se coucher. À ce stade de l’aventure on dirait un grand verre de lait toxique et plus cher.
Le lendemain, on découpe le minimum pour pouvoir sortir la petite sculpture. J’ai coupé sous la base du cou, une endroit qui se voit pas trop, parce qu’il risque d’y avoir une petite “couture” à ce endroit et il faudra que je grattouille un peu pour l’enlever.
Voilà, on a un moule. L’intérieur est mystérieux.
J’avais fait un truc pas trop tordu avec plein de reliefs, pas besoin de faire un moule très compliqué en plusieurs parties et tout est sorti sans problème.
Le support de la sculpture a laissé un petit tunnel pour verser ce qu’on veut là-dedans. Il faut maintenant le remplir.
Pour le remplissage, je n’ai pas pris de la résine mais un truc qui s’appelle “plasticrete”. C’est le milieu entre du plâtre et du plastique. Du plâtre dans lequel on met de l’acrylique à la place de l’eau. Ça a l’avantage d’être non-toxique et de ne rien sentir et d’être plutôt simple d’utilisation et de ne pas couter 1 million de dollars le litre. L’utilisation est plutôt limitée, c’est plus solide que du plâtre mais beaucoup moins que du plastique.
Quand c’est sec, on sort le moulage pareil, tout doucement. Instant magique.
Ploup.
Et voilà
Les petites cornes ont été moulées dans un autre moule plus petit.